Chaque jour ou presque nous apporte son grand patron ripou. Pourtant les ponts d'or que touchent ces messieurs (ce sont essentiellement des messieurs) devraient les mettre à l’abri de la tentation. Eh bien non, ils n'en ont jamais assez. L’ennui est que leurs turpitudes éclaboussent tous les chefs d’entreprise, grands, moyens et petits, qui travaillent dur pour faire tourner leur boutique et accessoirement payer des salaires qui font vivre des familles. Qu’on gagne beaucoup d’argent ne me choque pas, mais alors on doit montrer l’exemple. Le bon de préférence.
Grain de poivre
l'adverbe "accessoirement" est un euphémisme : la masse salariale représente à peu près 60 % des charges d'une petite entreprise, dont le patron n'est pas forcément un ripou, loin de là.
Mais c'est comme en politique : faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais.
Rédigé par : la bellette | 11 octobre 2007 à 23:18