Le reportage de Zone interdite hier soir sur la violence
était proprement effarant. On y voyait et entendait des "jeunes",
barbares serait plus exact, exposer complaisamment le plaisir qu’ils prenaient
à tabasser les gens, à jouer les stars à leurs propres yeux en filmant et
diffusant les scènes de viol et les bastons dont ils sont les auteurs
décervelés. Comme dans « Orange mécanique », mais là ça n’est plus du
cinéma.
Les parents évidemment sont dépassés. Au collège ou au lycée
les enseignants risquent leur vie. Mais la hiérarchie tombe régulièrement des
nues : des adolescents sans histoire vraiment, on ne comprend pas.
Imprégnés de rousseauisme les soixante-huitards croient encore dur comme fer
que les enfants naissent bons et doux. On préférerait que ce soit vrai. Mais
quiconque a eu des enfants à élever sait que l’éducation, la sortie de l’état
sauvage, requiert une mobilisation de chaque instant, que tout les jours
pendant des années il faut rabâcher les mêmes préceptes, exiger, punir mais aussi
aimer, parler, récompenser, proposer.
La civilisation est à ce prix.
http://catholiques.aladefense.cef.fr/actualités/violenceurbaine/violenceurbaine4.htm
www.uniondesfamilles.org/violence_jeunes_enchiffres.htm
Grain de poivre
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