Je crois bien que je me suis fait avoir. J’ai été abordée dans la rue par un type, la quarantaine, propre sur lui, physionomie ouverte, à qui il manquait deux euros pour en faire cinq, le prix d’une carte de téléphone dont il avait un besoin urgent. Pas de chance, il avait oublié sa carte bleue à la maison. Je sors les deux euros de mon porte-monnaie, ce que je ne fais jamais, et j’ajoute « Vous avez de la chance que je sois de bonne humeur. » Le type remercie chaleureusement et chacun part de son côté. Plus tard je me suis dit que son numéro était bien au point. Sa mine avenante avait désarmé les préventions habituelles et même institutionnelles que je nourris à l’égard des tapeurs de tout poil. Décidément on ne donne qu’aux riches.
http://www.bmlisieux.com/normandie/barbet01.htm
Grain de poivre
Diamonds forever/poors too.
Quand je me fends d'une thune, je crains d'être dupe. Je répugne encore plus d'être contesté, non pas dans le montant de mes richesses, mais dans mes efforts développés à les acquérir ou les conserver.
Au grand soir, dans les ténèbres épaissies, ce ne sera pas tant la voix de Spartacus qui s'élèvera pour me dire "Malheur au Riche " que celle du Seigneur qui me dira "Es-tu heureux?"
Et ça je ne supporte pas.
Après tout ce que j'ai fait, me levant à l'aube blanche pour rentrer à pas d'heure pendant 160 trimestres.
Je ne su-ppor-te pas.
Rédigé par : Paupérisme | 12 février 2007 à 11:09