Pendant les grands froids on a évidemment eu droit à des reportages sur le sort des sdf, les marronniers d’hiver en quelque sorte. Franchement, ce n’est pas drôle de vivre dehors par des temps pareils. Toute la journée à arpenter la ville avec son barda sur le dos ou à bout de bras. Justement, on nous a montré une femme d’une cinquantaine d’années parcourant ainsi la gare de Lyon. Mais pourquoi diantre a-t-il fallu que le présentateur dise « Vendredi soir, tandis que les gens partent en week-end aux sports d’hiver, Martine… » Et alors, ils sont responsables, les skieurs, du malheur de Martine ? Que veut-on : parce qu’il y aurait des misérables, faudrait-il que tout le monde le soit ou soit puni de ne pas l’être ? Ces gens travaillent sans doute dur toute la semaine, au nom de quoi ne pourraient-ils pas se détendre en fin de semaine ? Sans compter que c’est sans doute avec leurs impôts qu’on paie le rsa de Martine. Ni que le journaliste, lui, assurément, ne part jamais en vacances nulle part parce que d’autres n’en ont pas les moyens.
En effet, cette commisération ridicule, à bon marché est imbécile. Un de mes camarades avait un mot un peu cru, voire vulgaire, pour parler de ce type d'attitude chez ces individus: "Il se poignarde le c... avec des saucisses plates"
Rédigé par : adamastor | 19 février 2012 à 15:59
Des crépinettes ?
Rédigé par : Dominique | 21 février 2012 à 20:04