Et voilà, quarante ans qu’il est mort le Général. Et tout le monde en veut un bout, même Martine Aubry dis-donc ! Ca fait penser aux reliques de la Sainte croix du Christ qui si on les collait bout à bout serait aussi haute que les tours de Notre-Dame. Moi, franchement, plus ça va, plus il me rebute, cet homme qui n’a été finalement qu’un opportuniste (de génie, certes, mais un opportuniste tout de même) qui, mieux encore que Mitterrand, a si bien su rouler les Français dans la farine. Mais quand même, direz-vous, l’appel du 18 Juin, qu’en faites-vous, Grain de poivre. ? Je le mets en parallèle à l’action décisive de Pétain à Verdun qui n’a pas empêché, la guerre d’après, la livraison de Juifs aux nazis. Le 18 Juin n’a pas empêché tous les lâchages impitoyables qu’ont été le lâchage de l’Algérie, le lâchage des Français d’Algérie, le lâchage des harkis, le lâchage des anciens combattants indigènes. Et encore, la Seconde guerre aurait été gagnée par les Alliés même sans de Gaulle, tandis que la Première sans Pétain, c’est moins sûr.
Grain de poivre
"Je vous ai compris". Trduction : "Je vous ai pris cons"...
Rédigé par : Elle 50 | 11 novembre 2010 à 10:01
Plus le temps passe, plus il est difficile de parler du "maréchal" sans s'indigner avec force, récemment encore avec la découverte d'un projet de loi sur le statut des Juifs annoté et durci, a-t-on affirmé, de sa main.
Son influence pendant la Première Guerre Mondiale est discutée. Ce n'est pas lui qui est devenu généralissime des forces alliées, mais Foch. Son influence entre les deux guerres, servie par son prestige, a entraîné des erreurs, comme l'importance prêtée à la cavalerie.
Rédigé par : Ainay | 11 novembre 2010 à 22:17
Correctif
Dans mon commentaire d'hier, il fallait lire "Maréchal".
Rédigé par : Ainay | 12 novembre 2010 à 19:59
Je me demande quand même s'il n'y a pas une manipulation idéologique qui consiste à remettre en cause le rôle de Pétain à Verdun pour pouvoir mieux l'enfoncer en 40 et par la suite. Quand on veut tuer son chien on l'accuse de la rage. Toute mon enfance, aussi bien à la maison qu'en classe, j'ai entendu chanter les louanges du défenseur de Verdun. Son prestige était immense. A l'époque, 1950-1960, beaucoup d'anciens combattants étaient encore vivants et pouvaient témoigner.
Rédigé par : bea | 14 novembre 2010 à 18:25