Maintenant à 60 ans on a encore au moins un de ses parents et avec les donations qu’ils se sont consenties, tintin pour le magot. De toute façon à cet âge-là on a fait sa vie et on n’a plus besoin de rien. Pardi. Tandis que les jeunes couples eux courent après quatre sous pour s’établir et élever leur petite famille. C’est bien ce dont nos gouvernants ont pris conscience en réformant les lois sur les successions et en permettant les legs directs aux petits-enfants.
La première génération va la sauter mais après le rythme sera pris. On a juste oublié que si l’on est à peu près sûr de sa propre descendance (et encore, rappelez-vous l’affaire Montand), le nombre de ses petits-enfants n’est pas nécessairement définitif quand on meurt. Les malheureux qui naîtront après n’auront plus rien. Et on ne peut même pas tabler sur l’âge avancé de ses propres enfants pour estimer que la liste est close, voyez cette Espagnole qui a mis au monde des jumeaux à l’âge de 67 ans. Sans parler des hommes qui rajeunissent les cadres et engendrent à 70 ans passés… Gare aux discordes.
Grain de poivre
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