Allons, l’affaire Cahuzac a au moins le mérite de mettre en relief un authentique respect des libertés individuelles dans notre beau pays. Le président de la République, pas plus que le Premier ministre ni le ministre de l’Intérieur ne savaient ni ne pouvaient savoir si Cahuzac détenait un ou des comptes non déclarés à l’étranger. Pas question de faire appel aux Renseignements généraux, actuellement entièrement dédiés à la lutte antiterroriste. Non, ce gouvernement de purs attend que la justice se prononce (quand on sait l’allure à laquelle elle statue…). De toute façon, par quelque bout que l’on prenne le bâton, Moi-Président et sa bande de pieds-nickelés ont tout bon. La preuve, ils sont indignés, voire victimes.
"Circulez, y'a rien à dire" est à peu de chose près ce qu'a dit Flamby dans son intervention ce soirà propos de l'affaire Cahuzac, de l'affaire Augier. Il est décidément impotent.
Rédigé par : Elle 50 | 04 avril 2013 à 23:03
Avez-vous vu la séance de mercredi après-midi à l'Assemblée? Ils ne pouvaient se défendre sans se défausser, à chaque fois sur ler précédent gouvernement. Aussi bien les ministres que les députés de la majorité. Ça en devenait pathétique.
Rédigé par : adamastor | 05 avril 2013 à 00:06
Les paradis fiscaux et autres places off shore ont une vertu, la seule sans doute dans un océan de vices, celle de tempérer la boulimie de prélèvements fiscaux qui peut saisir un Etat impécunieux et incapable de maîtriser ses dépenses.
Rédigé par : Le Panier | 05 avril 2013 à 23:59