La semaine dernière à Carthagène (Murcie), nous avons eu le privilège de visiter le QG de la Guarda civil d’où l’on surveille les côtes espagnoles. Il s’agit essentiellement de la lutte contre le trafic de drogue et l’immigration clandestine. Grâce à un réseau de radars, caméras et autres systèmes électroniques, pas une embarcation n’échappe à la vigilance des sentinelles informatiques sur une distance de 35 miles des terres. Au-delà, c’est le boulot de la Marine. Dès qu’un bateau suspect apparaît sur l’écran, le garde zoume, apprécie son comportement, normal ou suspect. Dans ce dernier cas, il consulte la hiérarchie qui décide ou non d’intercepter le navire. On envoie alors une vedette ou un hélicoptère ou les deux. Quand on tombe sur des clandestins, généralement assez mal en point après une traversée périlleuse sur un pneumatique surchargé, on les embarque, on les mène à terre où on les retape un peu. Si d’aventure ils ne se sont pas débarrassés de leurs papiers on les renvoie chez eux. Sinon, impossible de savoir. En tout cas, il paraît que depuis qu’il y a la crise, il en vient moins. Et si c’était ça la solution ?
Mais chère Grain de Poivre. Nombreux sont ceux qui l'ont préconisé: arrêtez les aspirateurs et la poussière se tassera.
Rédigé par : adamastor | 29 mai 2012 à 22:14
Chère Amie, vous maîtrisez une façon de paraître ingénue délicieusement craquante. Et soyez en remerciée et honorée.
Adamastor est la Personnalité parfaite pour recentrer le "problème". L'Armée,que je connais infiniment moins bien, il ne m'en voudra pas, agit avec des règles strictes : par exemple = Un chef, une mission, des moyens.
Dans un autre domaine d'intervention, j'avançai avec un cadre identique.
Le gros avantage tient en ce que c'est la vraie démarche. Et comme on l'a testé des tas de fois, on sait exactement quelles sont les solutions à apporter aux supposés problèmes endémiques.
Reste un petit détail : la volonté politique.
Et si vous suivez l'ahurissant voyage de nos lumières en Afghanistan, la non moins scandaleuse visite à Percy et la réponse faite par nos soldats, mots pout mots celle précisée par "adamastor" sur l'état de soldat, vous comprendrez aisément que l'on peut être révulsés, je ne sais si le mot existe et convient.
Petit bonjour, rafraîchissant comme votre "journal" je l'espère.
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 30 mai 2012 à 14:36