Eh bien, moi aussi je sais me mettre en colère. En colère contre des sociétés comme Peugeot qui délocalisent leur recherche et développement en Chine. Sous prétexte d’être au plus près de leur futur et juteux marché. Tu parles ! Comme si aujourd’hui alors que les informations circulent en moins de cinq minutes d’un bout à l’autre de la planète c’était une nécessité. Quand je pense que Nicolas Sarkozy a récemment encore répété que l’avenir de l’Europe tenait dans sa technologie, sa culture scientifique, sa capacité à inventer et à innover ! Il doit être furax, enfin je l’espère. Surtout que quand on demande aux Chinois de trouver B il faut bien qu’on leur ait donné A. Tout ce savoir et ce savoir-faire livrés sur un plateau, c’est une honte. Je suis pourtant persuadée que l’Europe a du potentiel et que le déclin n’est pas inéluctable. Mais il faut commencer par un peu de bon sens : être prêt à retrousser ses manches, à prendre un peu moins la puissance publique pour une nounou, à s’entraider davantage, à renoncer sans râler à quelques privilèges acquis, à mettre un minimum de protections douanières autour de l’Europe. Au nom de quoi laisse-t-on entrer sans contrepartie toute la camelote asiatique sur notre continent ? Il faut vraiment être idiot. En tout cas, ce soir, je n’aimerais pas m’appeler Peugeot.
Grain de poivre
Se trouve Porte de Champerret, dans le XVIIème arrondissement parisien le square du Caporal Peugeot.
Le titre de gloire ou la qualité d'icelui étant d'avoir été, du moins la plaque le présente-elle ainsi, le premier mort de la guerre de 14-18, la préférée de qui vous savez mon colon !...
Rédigé par : Dominique | 17 novembre 2011 à 20:07
Bof, l'inconvénient des barrières douanières est de renchérir les produits pour le consommateur, donc d'amoindrir son pouvoir d'achat. Il faudra donc augmenter les salaires, ce qui rendra nos produits moins compétitifs.
Vous me direz qu'il suffirait de produire chez nous, mais compte tenu des taxes, charges et autres impôts que les entreprises payent, les marchandises seraient hors de prix et le pouvoir d'achat en berne.
Il convient donc de baisser ces charges, mais comment avec un Etat impécunieux, dépensant 163 milliards de plus que nos voisins teutons pour 18 millions d'habitants en moins au titre de sa dépense publique.
Réglez ce problème, et les entrzeprises resteront. Elle n'ont d'autre choix pour l'instant que la valise ou le cercueil.
http://www.institut-thomas-more.org/upload/media/notebenchmarkingitm-financespubliquesfrall.pdf
Rédigé par : Le Nain | 18 novembre 2011 à 10:17