A l’occasion du G20 certains journalistes français ont cru bon de souligner que Nicolas Sarkozy « tutoyait » les grands de ce monde. En l’occurrence les grands se résumaient à Barack Obama. Et de souligner, extasiés, l’honneur extraordinaire que c’était pour la France tout entière. Je ne savais pas que la France avait à ce point dégringolé dans l’échelle internationale qu’elle dût se sentir honorée d’être traitée sur un pied d’égalité par les Etats-Unis, telle une aristocrate déchue conviée à la table des nouveaux riches qui ont acheté son château de famille.
Grain de poivre
qu'y a-t-il de plus bête qu'un journaliste? Ses pieds!
Le Klein du bleu était le peintre.
Rédigé par : adamastor | 08 novembre 2011 à 20:21
parce que Nicolas et Barack se parlent en Français? sinon, à ma connaissance, le tutoiement n'existe pas en Anglais ( à part pour Dieu, me disait ma pauvre mère)...
Rédigé par : bb84 | 08 novembre 2011 à 22:55
Cette manie du tutoiement n'est certainement pas une des initiatives les plus heureuses du président Sarkozy. Mitterrand, tout socialiste qu'il se prétendît, avait, dit-on, imposé le vouvoiement au conseil des ministres.
Autres pratiques déplorables : s'embrasser entre hommes et femmes, se donner l'accolade entre hommes avec une jovialité sonnant faux.
Nuancer cependant la flagornerie complaisante prêtée à "certains journalistes français". La presse a été, dans l'ensemble, assez critique sur les rsultats de la présidence française de la réunion de Cannes.
Rédigé par : Monplaisir | 08 novembre 2011 à 23:41