La théorie du genre est depuis la rentrée présentée dans les manuels scolaires de SVT. Selon cette conception l’identité sexuelle d’un être humain ne dépend pas forcément de son sexe biologique mais de son orientation sexuelle. Cette doctrine, nouvelle coqueluche des intellos branchés, est qualifiée de scientifique par ses thuriféraires. Le mot magique est lâché : qui, je vous le demande, sinon les imbéciles, est contre la science et les scientifiques ? L’ennui est que la théorie du genre ne repose sur aucune preuve scientifique (ah, Claude Bernard !) mais sur une idéologie qui vise à légitimer et à mettre sur le même pied toute forme de sexualité. Evidemment des parents, des professeurs, des savants se sont émus du fait qu’elle soit enseignée en classe. M. Luc Chatel, notre courageux mais pas téméraire ministre de l’Education nationale, bafouille que* la rédaction seule des programmes est de sa responsabilité mais pas le contenu des manuels et que d’ailleurs c’est aux enseignants de décider « dans le cadre de leur liberté pédagogique » s’ils veulent aborder ces questions. A ce régime, j’aimerais qu’on m’explique pourquoi les négationnistes et les nostalgiques du nazisme ne peuvent exercer leur liberté pédagogique.
*Oui, je sais, la construction n’est pas correcte.
Bon chic bon genre ?...
Rédigé par : Dominique | 29 septembre 2011 à 21:57
Bah, l'éternelle querelle de l'inné et de l'acquis rebondit encore une fois.
Rien de bien neuf.
Rédigé par : Le Nain | 30 septembre 2011 à 05:59
Très belle chute avec ce parallèle sur le nazisme!
Rédigé par : Christian | 30 septembre 2011 à 23:59
@ Le Nain:
il naît ou il naquit ?
Rédigé par : Dominique | 01 octobre 2011 à 22:26