C’est toujours la même histoire. Quand les riches sont sur la paille on les plaint de devoir se serrer la ceinture. Prenez la Grèce qui a vécu au dessus de ses moyens pendant des lustres. Tout le monde voudrait la sauver (sauf moi). Et pourtant, elle pourrait liquider quelques bijoux de famille comme tant de particuliers y ont été contraints au cours des âges. Par exemple, vendre l’Acropole aux Chinois, le site de Delphes à un roi du pétrole, le mont Athos à des oligarques russes, etc. Je suis sûre qu’on trouverait des acquéreurs. Si personne encore n’a évoqué cette solution, c’est qu’une fois de plus on a davantage de compassion pour les grands que pour les sans-grade : déjà qu’ils sont ruinés, si en plus ils doivent se séparer de leur argenterie... Alors, je vous le demande, que fait Madame Démocratie là-dedans, hein ? Rien. Ah, si seulement Sarkozy & Co lisaient plus souvent Grain de poivre, nous n’en serions pas là.
Grain de poivre
Grandeur et décadence... Il ne peut y avoir décadence que s'il y a eu grandeur. La Grèce antique a fait rêver : laissons à la Grèce moderne le pouvoir de faire encore rêver, ses monuments fussent-ils en ruines et son économie désastreuse ! Laissons donc à César (!) ce qui appartient à César. Notre économie n'est pas florissante non plus, mais Grain de Poivre verrait-elle vendre sans sourciller l'Arc de Triomphe ou Notre-Dame à un roi du pétrole ?
Rédigé par : Elle 50 | 13 septembre 2011 à 14:10
Bon n'allons pas en faire un drachme !...
Rédigé par : Dominique | 13 septembre 2011 à 21:27
Nos économies droguées à l'assistanat financé par la dette ont atteint leurs limites. La Grèce n'est que le premier maillon à céder, il y en aura d'autres. Il faudra de la sueur et des larmes pour redresser tout ça, et j'ai bien peur que nous en soyons incapables.
Rédigé par : Le Nain | 14 septembre 2011 à 09:12
@ Le Nain (et les autres):
je crains que vous n'ayez raison, et paradoxalement je pense qu'un pays comme le Burkina-Faso et ses habitants s'en sortiront mieux !
D'une part le pays est déjà tellement "fauché" qu'il tombera de moins haut.
D'autre part le système social traditionnel et la solidarité familiale (laquelle a certes des inconvénients) permettront amortir le choc.
Rédigé par : Dominique | 14 septembre 2011 à 09:55