J’aime les œufs. Depuis pratiquement vingt cinq ans je m’en prive, rapport à mon cholestérol (LDL). Et voilà que j’apprends par hasard que les coronariens de mon acabit peuvent désormais en consommer autant qu’ils veulent. Apparemment les œufs ont changé. Ca me fait penser aux bébés qu’il a fallu coucher sur le dos, puis sur le côté, puis sur le ventre. Jusqu’au jour où on s’est aperçu que cette dernière position pouvait induire une mort subite. Du coup on est revenu au dos. Qui et que croire ?
Grain de poivre
qui et que croire? Vous et vos envies! Faites-vous deux oeufs à la coque, un peu de poivre (moulu) et une pincée de sel... des mouillettes au beurre et jambon.
Rédigé par : adamastor | 27 avril 2011 à 11:31
Un oeuf de poule délivré dans des conditions naturelles reste un oeuf ! Les oeufs ne changent donc pas car si l'on pouvait changer les oeufs, il n'y aurait probablement plus d'intolérance ou d'allergie à l'oeuf qui empoisonne - c'est le cas de le dire - la vie de nombre de personnes. Ce sont plutôt les diverses élucubrations en tous genres qui incitent à changer le regard sur le "produit" !
Grain de Poivre voit juste quand au couchage des enfants sur le ventre : c'est de la même veine ! Quelle mère déposerait d'instinct son enfant sur le ventre en se privant de voir son visage ? Psy, au secours ! Mais la Faculté avait parlé, il fallait suivre sous peine d'être out et mauvaise mère ! Comment s'y retrouver entre les différentes préconisations alimentaires entre ce toubib ci qui préconise très tôt l'introduction de l'eau de la soupe pour l'apport de sels minéraux et de vitamines diverses et celui-là qui ne veut qu'une alimentation lactée jusqu'à pas de mois...
Quant aux trouvailles des inventeurs de matériel de puériculture, je crois qu'ils n'ont jamais élevé d'enfants eux-mêmes : quelle idée ces poussettes dont la seule position est d'être face aux dangers de toutes sortes, du tuyau d'échappement aux peurs provoquées par des chiens, des rollers ou mines renfrognées ? Le visage familier est derrière, impossible à voir, qui pourtant rassurerait. Que faisaient les enfants autrefois dans une poussette qui leur permettait de voir leur mère ou leur père ou leur nounou favorite et aux parents de les observer ? Quand les enfants se sentaient assez grands, ils se retournaient face à la route, à quatre pattes sur le dit-siège avec possibilité de revenir en sens inverse à la moindre frayeur. Que dire encore des lits-parcs ? Doivent-ils y dormir ou doivent-ils y jouer ? Ou encore de cette habitude de vouloir coucher les enfants volets hermétiquement clos qui ne laissent pas passer un rai de lumière... tout en branchant l'éclairage d'une lampe pour qu'ils n'aient pas peur du noir ! Ainsi, le jour et la nuit n'existent plus.
Et si - sans retourner à l'âge des cavernes - l'on revenait au simple bon sens et à la jugeotte instinctive ?
Rédigé par : Elle 50 | 27 avril 2011 à 13:31