L’atelier d’histoire du Foyer rural de Bassoues (Gers) présente dans les oubliettes de son donjon une exposition sur « notre Henry », alias Henriot, autrement dit Henri de Bourbon qui devint Henri IV. Une fois de plus la Parisienne que je suis ne peut que dire son admiration sur la qualité du travail que savent fournir nos compatriotes provinciaux avec une modestie et un naturel bien étrangers à nos intellectuels capitaux et médiatiques. Sans lien avec ce qui précède, je suis toujours étonnée de la popularité de ce roi chez les républicains les plus farouches. Mais peut-être avons-nous besoin de cette figure pour nous réconcilier avec notre héritage national et passer par-dessus nos dissensions politiques.
Grain de poivre
Comme il se dit outre Quiévrain: "Paris vaut bien une Maes !...".
Rédigé par : Dominique | 05 juin 2010 à 20:58
Je crois que l'affaire de la poule au pot constitue le nec plus ultra des décisions prises par Henry IV. A cela, une explication simple : nous ne sommes pas Français pour rien, et dès qu'on nous parle nourriture, tout s'apaise !
Quant à l'éloge des provinciaux, merci pour eux de cette justice ! Rien ne m'exaspère plus que d'entendre les Parisiens se moquer de la province comme si hors de la capitale, rien de bon ne pouvait sortir. Exceptions : Deauville, Avignon, Angoulême, Bourges, Cannes et quelques autres cités qui accueillent des festivals et qui apparaissent alors comme des must pour branchés.
Rédigé par : Elle 50 | 06 juin 2010 à 18:37
Semble t'il qu'un brave homme lassé de se voir servir pour le énième dimanche une poule au pot, et s'étant vu répondre par sa femme que c'était là l'une des mesures du bon roi Henri sortit de chez lui furibard un couteau à la main.
Surpris son voisin l'interpella: "Où courrez-vous donc comme çelà Mr. Ravaillac ?...".
Rédigé par : Dominique | 07 juin 2010 à 00:04