Moi, franchement, je ne suis pas comme tous ces messieurs distingués de la classe politique, je n’ai pas perdu avec Philippe Séguin mon meilleur ami. Alors, ce décès ne me fait ni chaud ni froid. En revanche, j’aurais bien aimé qu’on me dise comment ça s’était passé, cet infarctus. Si la victime avait déjà de l’angine de poitrine, s’il y avait eu des signes avant-coureurs, si on avait eu le temps d’appeler le samu (mais qui ?, sa femme, sa secrétaire, elle avait vraiment l’air de le regretter celle-là, elle l’appelait mon doud, un peu familier non pour une secrétaire ? je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi…), etc. Parce que ça faisait longtemps que je me demandais comment l’homme avec sa corpulence et sa tabagie n’avait pas déjà eu plusieurs accidents cardiaques. Et croyez-moi, en qualité d’infarctée, j’ai l’œil.
Depuis la publication de cette note j'ai appris la mort dans une embuscade de soldats français en Afghanistan. Je dois dire que leur disparition me touche infiniment Voilà des jeunes hommes, des pères de famille peut-être, qui viennent de mourir pour la France. Vers eux et leur famille va ma profonde émotion.
Grain de poivre
Tous les commentaires, au demeurant unanimes, viennent de la classe politique, largement relayés par la presse. Aucun en provenance de la Cour... Obligation de réserve ?
Rédigé par : Cambon | 11 janvier 2010 à 22:23
Philippe Seguin a beaucoup changé de vestes. Il avait donc des "amis" un peu partout : comment parler vrai dans ce cas sans se déjuger soi-même aujourd'hui ?
Rédigé par : Elle 50 | 12 janvier 2010 à 10:12