Il
règne une certaine tension sur le marché de l’or. Impossible d’acheter le jour
même dans tout Paris le moindre carnet de feuilles. Il faut commander. Le délai
est de quinze jours. Comme je ne suis ni dentiste ni bijoutier mais doreur
amateur, cette rareté du métal précieux, pour parler comme à la radio, ne me gêne
pas trop, mais me surprend. Depuis que j’ai dans les années 80 liquidé mes
derniers napoléons je ne pensais pas être un jour rattrapée aussi prosaïquement
par la spéculation.
Grain de poivre
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