Il paraît que de plus en plus de gens sont sujets à des allergies alimentaires : arachides, gluten, lait, kiwis, fraises, etc. On voit vite que certaines intolérances sont plus pénalisantes que d’autres. L’allergie au gluten par exemple rend la vie vraiment compliquée. Un de mes amis en souffre et je peux en témoigner. Et quand il faut surveiller les enfants c’est la croix et la bannière. Pourtant il y a des abus. J’entendais ainsi le témoignage d’une personne qui pensait être allergique aux palourdes. Elle en avait mangé à deux reprises et avait été incommodée. Visite chez le médecin traitant, qui l’envoie chez un spécialiste, qui fait des tests dont le résultat est plutôt négatif. Il semblerait que les palourdes à l’origine des désagréments gastriques n’aient peut-être pas été très fraîches. Alors, l’allergologue prescrit des tests plus poussés, pour être bien sûr. Franchement, est-ce bien nécessaire de faire dépenser tant d’argent à la collectivité ? Pour des palourdes qui ne constituent quand même pas la base de notre alimentation. Le bon sens dicterait à cette personne de s’abstenir à l’avenir de consommer des palourdes qu’elle pourrait avantageusement remplacer par des huîtres ou des moules. Allons, nous sommes encore dans un pays riche !
Grain de poivre
oui, mais....
ce que n'a pas vu Grain de Poivre, c'est la responsabilité du médecin qui était en jeu, et là, cela ne badine pas. supposons que cette personne soit vraiment allergique aux palourdes (sait-on jamais), et que le médecin n'ait pas fait les analyses voulues, il est fort à parier que la victime, voire sa famille, aurait trainé ledit médecin devant les tribunaux, et que les magistrats auraient donné gain de cause au(x) plaignant(s) ; voilà pourquoi les médecins se couvrent, et cela aux frais de la sécurité sociale.
Rédigé par : la belette | 24 mars 2009 à 22:25
Principe (constitutionnel) de précaution et judiciarisation à l'américaine de nos relations obligent...
Cela dit, la poussée des allergies n'est pas une illusion ; bien plus que les palourdes à la fraîcheur incertaine, il y a les pollens et les acariens qui peuvent empoisonner la vie d'un sujet sensible s'il n'est pas convenablement traité.
Rédigé par : 6ème A 6 | 24 mars 2009 à 23:57