Le pied des arbres et les terre-pleins de Paris sont désormais rendus à la nature. Plus question de polluer ces réserves avec un quelconque herbicide. Du coup, plantains, carottes sauvages et autres mourons s’en donnent à cœur joie. Les papiers gras et les feuilles mortes s’y accrochent et l’ensemble prend l’air misérable des lieux abandonnés. Une pancarte rassure le passant étonné de ce laisser-aller désolant : « Ici l’herbe pousse librement ». Après les droits de l’Homme, les droits de l’Herbe.
Grain de poivre
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