Quand une marchandise ne rend pas les services qu’on attend
d’elle, n’importe quel société de vente par correspondance vous le dira, on
peut la renvoyer et être remboursé : par exemple, un imperméable qui
laisse passer la pluie. Pour le mariage, c’est pareil. Si l’épouse qui est
censée savoir faire la cuisine ne mijote qu’une infâme tambouille, on comprend
que le mari demande l’annulation d’une décevante union pour tromperie sur une
qualité essentielle. Symétriquement, si l’époux n’est pas fichu de fixer une
étagère correctement. En ce qui concerne la virginité, c’est plus compliqué car c’est
justement le mari qui fait un article d’occasion d’un produit neuf.
Grain de poivre
"... car c’est justement le mari qui fait un article d’occasion d’un produit neuf."
Oui, enfin, comme pour les voitures, il serait possible de remettre les compteurs à zéro. C'est un sujet sur lequel Mme Badinter est prolixe.
Pour éviter, ou limiter, les dérives qu'on déplore notamment dans les familles de tradition musulmane, le législateur
(ou l'ordre des médecins) serait inspiré d'interdire l'établissement de tout certificat de virginité, sauf circonstances particulières (agression, ...) sous le contrôle du juge.
Rédigé par : 6ème A 6 | 06 juin 2008 à 12:48
Moi, j'en ai contre le code civil.
D'abord Napoléon - "Bonny" pour nos amis anglais qui n'avaient jamais réellement compris que Napoléon avait percé sous Bonaparte - Napoléon disè-je, adorait le code civil : le chef d'oeuvre de la littérature française disait-il en citant ce pur joyau littéraire en son article 1 : "tout condamné à mort aura la tête tranchée"
Plus expressif , tu
meurs...
Le code civil est donc suspect.
Ce même code civil, tout empreint de douceur comme on l'a vu, dispose du mariage comme d'une transaction en codifiant l'achat d'un ventre reproducteur. Les francs ripuaires et saliens , sou contre dol, étaient plus exhaustifs.
Le mariage se réduit-il vraiment, même dans ses premières 24 heures, à cet achat de nécessité ? et qui plus est, les caractéristiques essentielles du dit achat, sont-elles toutes quantifiables, mesurables?
La réponse est évidemment non. Certes un mensonge sur l'existence passée augure mal du futur, mais la capacité de pardonner est bien plus essentielle à la vie du couple. Chacun le sait, et sait que le pardon n'est jamais facile. Mais la possibilité du pardon est occultée .
Notre vie spirituelle fondée sur la certitude de la résurrection, du jamais vu comme on dirait maintenant passe entre autres mystères par un autre jamais vu : la contemplation d'une vierge - mère.
Je comprends à ce titre sans le comprendre que Dieu a préférer écrire sur une page blanche...
Cependant dans ce mystère inoui, point nodal du divin et de l'humain, Il a donné une place au pardon : la place de Joseph : ".. qui était un homme juste songea à la répudier en secret..." puis "...averti par un songe ..." Ce qui nous est proposé comme modèle est assez loin de saisir le tribunal du coinà 4 heures du matin aux petites aubes ...
Ni le code civil, ni Napoléon, ni même le tribunal de Lille n'ont de place pour saint Joseph, l'immatériel et le pardon.
Pourquoi tout bonnement ne pas régler ce problème d'opercule de garantie comme celui d'un bouchon déjà manipulé, demander un label de qualité à "que choisir" remplacer la belle famille par une force de vente (ce qu'elle est parfois...) et fusionner le code civil avec le code du commerce?
Rédigé par : Vae victis | 06 juin 2008 à 20:55