Lu dans « Fémina Hebdo » de cette semaine :
J’ai 25 ans et un petit garçon de trois ans, Benjamin. Je
suis séparée de son père mais nous avons gardé de bonnes relations. Notre fils
a fait sa rentrée scolaire en septembre et, depuis, il mord ses camarades sans
raison. Convoquée deux fois par la maîtresse, j’ai peur que mon fils ne soit
exclu. Que dois-je faire ?
Vous noterez qu’à aucun moment cette jeune mère ne se soucie
des petits camarades mordus du chérubin. Ce qui serait embêtant serait que
lesdits ne veuillent plus jouer avec lui. Qu’il apprenne à se conduire en
société ne fait de toute évidence pas partie des priorités maternelles.
Secondairement, l’emploi du mot « exclu » mis à
toutes les sauces du jargon bobo ferait plutôt rigoler.
Grain de poivre
Est-ce que j'enfonce une porte ouverte quand j'entends par "renvoyé" le mot exclu dans les propos de cette mère de famille ? C'est comme cela que je l'interprète et non "exclu" au sens "en marge de la société".
Ensuite, quand j'étais petite, je mordais : j'y trouvais un plaisir certain, notamment quand je le faisais sur le bras de ma toute petite soeur, si doux... Maman avait beau me gronder, rien n'y faisait jusqu'à ce qu'envoyée chez ma marraine, qui avait été la soeur de 11 enfants, cette dernière en me voyant faire me morde à son tour !
Je n'ai plus jamais recommencé ! La méthode vaut ce qu'elle vaut, mais a été d'une efficacité immédiate !
Rédigé par : Elle 50 | 08 mars 2008 à 10:58
Je n'ai a aucun moment compris que "exclu" pouvait signifier "renvoyé". Mais en effet. C'est que je dois être un brin parano.
Rédigé par : Grain de poivre | 08 mars 2008 à 14:05
Que Grain de Poivre se rassure : elle n'est pas parano ! Il se trouve juste qu'aujourd'hui, certains se sont appropriés certains mots pour les adapter à leurs priorités, tant et si bien qu'à force d'entendre les mots en question on en oublie une signification basique, si simple qu'il ne faut même plus y penser sauf à passer pour un "décalé". Ce que je dois être sans doute ? Sans rapport aucun (?), il me vient en mémoire une émission de Ménie Grégoire où une jeune fille enceinte se trouvait confrontée au problème de ne plus pouvoir suivre les cours... Tous les appels téléphoniques lui suggéraient d'avorter... Quand j'ai pris l'appareil téléphonique pour dire à Ménie Grégoire et à la jeune fille en question que les cours par correspondance - dont j'avais l'expérience heureuse - pouvaient être une solution adaptée, je me suis presque fait jeter... Je ne devais déjà pas être dans l'air du temps !
Rédigé par : Elle 50 | 08 mars 2008 à 23:31