Ca y est, tout arrive. Au bout de quarante neuf ans Fidel Castro abandonne démocratiquement le pouvoir au profit de son frère Raul. Ignacio Ramonet, journaliste supporter inconditionnel du lider massimo mais néanmoins ardent défenseur des libertés, y voit la preuve criante de l’ouverture jamais démentie du régime. Mais n’y aurait-il pas quelques prisonniers politiques oubliés dans les geôles obscures de La Havane ? Non, affirme sans vergogne aucune Ignacio, ces personnes ne sont en prison qu’en raison de réels délits commis dans l'exercice de leur engagement politique mais certainement pas pour leurs idées en tant que telles. Et si Cuba est perpétuellement en alerte c’est uniquement à cause de la menace terroriste que font peser les Etats-Unis, laquelle a déjà provoqué des milliers de morts au cours de sauvages attentats. Bref, on croirait entendre la Gauche française du vivant de l’Union soviétique. Moi qui pensait, naïvement une fois de plus, que plus personne ne croyait ces entourloupes je me suis trompée. Mais que ce discours émane du directeur Monde diplomatique qui est lu sans méfiance par toute la jeunesse intellectuelle me laisse atterrée. La pensée marxiste a encore de beaux jours devant elle.
Grain de poivre
Je n'ai jamais voulu mettre les pieds à Cuba,à cause des accidents de la route.
Quant au système politique j'ai donné:il y a 33 ans,en Chine du temps de Mao.
"Le Monde" était à l'époque le seul journal français en vente là bas à Pekin et Shanghai.
Au retour depuis Hong- Kong,encore britannique à l'époque, un journal gratuit, dans l'avion, m'attendait :
"L'Humanité"!
Rédigé par : dab | 19 février 2008 à 21:08