J’apprends dans Le Parisien de ce matin que la candidature
des gens qui doivent emprunter le RER D pour aller travailler est très souvent
écartée d’office par les employeurs potentiels. La raison en est que cette
ligne est pourrie par des retards aussi fréquents qu’aléatoires et donc que les
salariés arrivent régulièrement en retard au boulot.
Dans ma naïveté, je pensais que le remède à ce que le
journaliste appelle une « discrimination à l’embauche » était à
chercher du côté de la SNCF (d’ailleurs si je fréquentais cette ligne, je
monterais un collectif d’usagers mécontents, je ferais du sit-in sur les voies,
je séquestrerais le cheminot en chef, que sais-je encore…). Eh bien je n’y suis
pas du tout. L’auteur déplore que les entreprises ne prennent que leur intérêt
en considération. Il regrette que la loi n’ait pas prévu l’éloignement
géographique comme élément de discrimination. Comme ça on pourrait traîner les
employeurs devant les prud’hommes. Une fois de plus tout est une question de
point de vue.
Grain de poivre
On devrait aussi pouvoir attaquer les casteurs des agences de mannequin qui refusent d'embaucher des filles pas très jolies. Le monde est décidément mal fait...
;)
Rédigé par : Delphine Dumont | 04 juin 2007 à 22:15
Je réponds à Delphine qui pense que le monde est mal fait, car moi je pense que dans un monde imparfait bien des gens font mal leur boulot et en rajoutent un max. La différence c'est que le monde, lui, est perfectible .
Rédigé par : schopenhauer | 14 juin 2007 à 11:25