Avec la mondialisation, certains repères, inventés par l’Occident,
sont identiques d’un bout à l’autre de la planète, quels que soient la
latitude, le continent, le climat, le relief, le pays : les aéroports
internationaux, les grands hôtels, les taxis, les banques par exemple. Et
l’Occidental de s’imaginer que le reste est partout à l’avenant. Mais ça n’est
qu’une façade.
C’est ainsi que des touristes sûrs d’eux et inconscients
s’aventurent dans des territoires où règnent les bandes armées et où aucun
indigène n’oserait se risquer. Aux consulats et aux ambassades ensuite de se
débrouiller – et de payer rançon – pour obtenir leur libération.
Grain de poivre
Je n'envisagerai pas le facteur mondialisation sous le même angle : je crois plutôt que le fait de retrouver Gap, Zara, Chanel à Paris, New York ou Madrid à titre d'exemples basiques, incite le touriste à devenir aventurier, c'est-à-dire "explorateur" ou héros, à devenir un nouveau Monfreid ou Kessel, ou ou ou... Ce qui crée une soif d'inconnu, un appétit de terre vierge, l'excitation du dépassement de soi... comme si la sécurité des repères inventés par l'Occident et le "déjà-vu" poussait l'homme à la recherche d'une autre vie. Reste qu'après, medias aidant, nous sommes évidemment au courant des événements...
Rédigé par : Elle 50 | 03 mars 2007 à 22:18
Je veux bien qu'on ait soif d'aventure mais ce n'est pas une raison pour aller se fourrer dans la gueule du loup. C'est un peu facile aussi quand on sait que tout sera fait pour vous sortir de la panade. Qu'on y aille mais à ses risques et périls. Mais est-ce que cette notion est toujours valide quand comme vous le dites, médias aidant, on est au courant. Ne pas intervenir relève alors de la non-assistance à personne en danger.
Rédigé par : Grain de poivre | 04 mars 2007 à 19:25
Eh oui... Et il en va de même quand certaines personnes, sur notre territoire civilisé, se croient plus "malines" que les autres en s'aventurant seuls en hors pistes aux sports d'hiver, en mer alors que les conditions sont dangereuses, ou en explorant les entrailles de la terre et autres situations du même genre... déclenchant l'intervention des pompiers, des sauveteurs en mer, de la gendarmerie et toute la panoplie des centres de secours. Ce qui, bien évidemment, a un coût que l'on n'appelle pas rançon, mais qui est pourtant bien réel... Il y va aussi de "non assistance" à personne en danger...
Rédigé par : Elle 50 | 05 mars 2007 à 08:49