de William Boyd
Editions du Seuil
C’est mauvais, très mauvais. J’ai quand même appris deux
choses. Premièrement que les Etats-Unis en 1941 n’avaient aucune envie de faire
la guerre aux côtés des Anglais et que d’ailleurs les relations entre les deux
pays étaient assez aigres. Deuxièmement qu’on peut assassiner son prochain
en lui plantant un crayon bien taillé dans l’œil. Je m’en souviendrai quand je
prendrai l’avion, moi qui me fais régulièrement confisquer mon couteau.
Mais où est l’auteur d’Armadillo et de L’Après-midi
bleu ? Disparu à force d’aguets. Boyd nous mène sur deux pistes à la
fois, n’en suit finalement qu’une et encore de façon peu convaincante, celle de
Romer, qui n’aboutit nulle part. Quant à la deuxième, celle de Ludger
elle reste carrément en suspens.
Certains sont moins gâtés que W. Boyd :
http://dolce.blog.lemonde.fr/2005/12/20/2005_12_les_editions_du/
Grain de poivre
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