Je vois mal comment un candidat ministre de l'Intérieur aurait pu en
cachette se rendre chez quiconque. Tous ses déplacements étaient
escortés et épiés. Ensuite s'il avait été question d'enveloppe, je me
demande comment une telle papeterie aurait pu passer inaperçue à la
sortie. Un embonpoint subit ? Donc, en admettant que de l'argent liquide
ait été fourni pour cette campagne, il n'aurait pas été directement
remis à l'intéressé. Il faudrait vraiment être idiot. Alexandre Jardin
qui a assisté enfant chez son grand-père Jean à la remise de valises
entières au frère de François Mitterrand sait comment ça se passe. On
se munit de valises, pas d'enveloppes. Enfin, si vous me demandez ce que
je faisais le 24 février 2008 ou même le 21 ou encore à qui j'ai ouvert la porte de mois-là je serais bien en peine de
vous le dire. Surtout si je n'ai pas pu auparavant me préparer à
l'interrogatoire, ce qui semble être le cas des domestiques Bettencourt
convoqués à Bordeaux sans savoir pourquoi.
Un juge qui s'est fendu d'écrits et de signatures de pétition contre la politique judiciaire de Sarkozy est disqualifié et une requête en suspicion légitime ne devrait pas être irrecevable.
C'est là la difficulté de la justice pour de tels personnages. Le soupçon de veangeance politique ne peut être écarté.
Rédigé par : Le Nain | 23 mars 2013 à 07:46
On voit aussi que le juge n'a pas expérimenté personnellement ce que peut être un abus de faiblesse sur vieille dame. Tant mieux pour lui. Généralement, il faut quand même des visites multiples pour parvenir à ses fins. François-Marie Banier en sait long sur le sujet. Ses millions d'euros, il les a vraiment gagnés.
Rédigé par : Grain de poivre | 23 mars 2013 à 13:00