Pour rendre la monnaie de 4,80 € sur un billet de cinq, la caissière de la supérette du coin attend que le ticket lui indique le “rendu monnaie”. Elle est incapable de jouer à la marchande et de faire le compte à rebours. Et si l’imprimante tombe en panne…
N'est-il pas préférable que la caissière attende l'indication plutôt que de se tromper ? Si elle a conscience de ses lacunes, elle fait preuve de prudence et de sagesse. Loin de moi l'idée de me moquer d'elle : saurais-je rendre la monnaie sans erreur ?
Et si nos caissiers politiques adoptaient la même conduite d'une manière générale, nous n'en serions pas à nous demander où est passé le fric.
Rédigé par : Elle 50 | 07 novembre 2012 à 09:19
Bonjour !
"Jouer à la marchande"...en voilà une expression qu'elle est belle ! Immense devrais je dire, tant elle me paraît appartenir aux fondamentaux de jeux des fillettes, et Dieu sait si cet exercice est fait avec application.
Pour avoir essayer de "protéger" ces personnes dans les zones dites sensibles, où l'agressivité est permanente, je regarde toujours d'un oeil critique ces dames dont le travail est infiniment plus complexe et "humain" qu'il ne pourrait paraître.
L'anecdote que vous rapportez est quand même tristounette mais tellement tellement...à l'autre bout, je rendrai un hommage tardif à l'unique caissière - aux premières ventes- d'une supérette de St Martin en Ré. Quelques clients vacanciers attendaient derrière une mamie à la JM Reiser, plus vraie que nature. La dite caissière tourna à plusieurs reprises un article emballé "sous vide" par le boucher, à l'autre bout du magasin. Puis elle quitta sa caisse pour aller vérifier le prix. L'erreur était conséquente vu le budget supposé de la vieille dame digne.
C'est le seul magasin de ce type qui me devint incontournable.
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 07 novembre 2012 à 09:34