J’ai sévi. Pas contre les chevaux mais contre les enfants. Pour l’instant ils ne sont que deux, le frère et la sœur, en vacances à la maison mais ils trouvent évidemment mille occasions de se disputer. Des petits charmants par ailleurs, bien élevés, gentils, serviables mais capables de s’arracher les cheveux et de se dire les pires horreurs (ça ne vous rappelle rien ?). Donc j’ai confisqué la zapette. Allez ouste, tout le monde dehors ! Ils sont allés jouer toute la journée dans un bois, en ont oublié de goûter, et ne se sont pas rendu compte que la nuit tombait. Pour les récompenser je leur ai rendu la télécommande. Et voilà comment on bâtit des souvenirs. Ils auront oublié la punition pour ne retenir que la journée fantastique passée à construire des cabanes et le fait que leur grand-mère leur permet de regarder la télé.
Excellent ! "Tu me sembles bien énervé aujourd'hui ! Va donc voir dehors si j'y suis, fais dix tours de la maison en courant, et quand tu rentreras tu seras calmé !". Ici, j'ai parfois droit à des chahuts interminables quand les enfants dorment dans la même chambre, ceci organisé exprès par mes soins parce que d'ordinaire ils ont chacun la leur : ils se fabriquent leurs souvenirs de dortoir, et plus tard ils diront : "Tu te rappelles comme on énervait Bonne-Maman ?"... Souvenirs, souvenirs, j'en suis enchantée !
Rédigé par : Elle 50 | 30 octobre 2012 à 22:45
Excellent...et essentiel.
Ces instants, si simples soient ils et le ciel m'est témoin que je puis en parler sereinement, vont se bonifier dans un écrin d'une douceur infinie....
D'autant que ma génération, du moins beaucoup de mes proches, semblent peu enclins à "vivre" cet état de grâce.
Grand père...Grand mère.
S' ils acceptaient d'ouvrir les yeux et un peu plus...
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 31 octobre 2012 à 17:20