Hollande n’a pas l’intention d’essuyer les conséquences des décisions désagréables que le gouvernement va être amené à prendre pour faire face à une crise qu’il a niée lors de sa campagne (c’était une bonne excuse de Sarkozy). C’est donc Ayrault et son équipe qui sont au front renouant ainsi avec la pratique précédant le dernier quinquennat. Comme à son habitude le président se défausse de ce qui l’embête. Le seul ennui est qu’en cinq ans les Français ont pris l’habitude d’avoir un chef qui mouille sa chemise.
Celui-ci, avant que de mouiller sa chemise, il lui faudra voir son chemisun mauvais faisanier ou son tailleur. Soit la manche gauche de ses chemises est trop longue, soit la manche du même côté de sa veste est trop courte. En tout cas cela semble l'oeuvre d'un mauvais faiseur pour un mauvais faisan!
Rédigé par : adamastor | 28 juin 2012 à 19:37
Celui-ci, avant que de mouiller sa chemise, il lui faudra voir son chemisier un mauvais et son tailleur. Soit la manche gauche de ses chemises est trop longue, soit la manche du même côté de sa veste est trop courte. En tout cas cela semble l'oeuvre de mauvais faiseurs pour un mauvais faisan!
Rédigé par : adamastor | 28 juin 2012 à 19:41
Mes lignes ayant sauté, je vous demande de bien vouloir supprimer mon premier commentaire mal écrit. Merci
Rédigé par : adamastor | 28 juin 2012 à 19:42
Bonjour !
J'espère que l'ami Le Nain viendra une fois de plus à la rescousse, pour retrouver dans notre belle Histoire de France un personnage de ce type.
Tantôt anguille, tantôt - je cite - poulpe, affichant le culot de la lâcheté.
J'ai l'impression difficilement descriptible de vivre dans une sous-préfecture après cataclysme. Pas dans un grand Pays.
-" Que se passe t'il ?
Je n' comprend rien....
Il y avait une ville,
Il n'y a plus rien...." air connu.
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 29 juin 2012 à 06:10
Je pense qu'il faut, pour trouver un président de l'envergure de Hollande, remonter aux pires moments de la IVe République.
Ainsi, René Coty disait à propos de son élection, en 1953 : "Je sais pourquoi je suis président de la République, c'est parce que j'ai été opéré de la prostate".
René Coty a été élu président parce que son opération de la prostate l'avait maintenu à l'écart des affaires du temps du traité sur la CED. Comme il n'avait pas pris position, il était le président "mou" idéal.
Un peu comme Hollande, qui refuse toujours d'entrer dans le vif du sujet, et n'a jamais été aux affaires : il ne peut donc pas déplaire aux électeurs !
Rédigé par : strassburger | 29 juin 2012 à 08:31
La première idée qui me vient à l'esprit est Paul Reynaud, velleitaire, toujours le menton en avant et cédant sur tout et dont la maîtresse, Hélène de Portes eut une influence fort néfaste sur sa volonté de résistance à l'invasion allemande. Ce qui me fait penser que Trierweiler est l'Hélène de Portes de Hollande.
Mais il n'était pas président de la République, juste président du conseil.
Il y a bien Paul Deschanel, qui tomba du train et qui fut recueilli par un garde barrière qui le crut parce qu'il avait les pieds propres.
Mac Mahon n'est pas mal aussi, lui qui a dit "La fièvre typhoïde est une maladie terrible. Ou on en meurt, ou on en reste idiot. Et je sais de quoi je parle, je l’ai eue ." et encore à un soldat noir, major de promotion à Saint-Cyr, "Ah, c'est vous le nègre, très bien continuez". Nègre n'était pas en ce temps péjoratif.
Un journaliste écrivit lors d'une cérémonie officielle" Le président était sur sa monture, le cheval avait l'ai intelligent".
Rédigé par : Le Nain | 29 juin 2012 à 08:39
Merci !
Vous me rabibochez avec la chose politique.
J'y éprouve toujours une impression de malaise, à l'extrême, de pitoyable.
Reste le miroir de la satire.
Bien subtils moments...
Rédigé par : L'amant-de-la-cousine-Bette | 29 juin 2012 à 08:48