La biche
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune.
Pour raconter son infortune
A la forêt de ses aïeux,
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux.
Mais aucune réponse, aucune,
A ses longs appels anxieux !
Et, le cou tendu vers les cieux,
Folle d’amour et de rancune,
La biche brame au clair de lune.
Maurice Rollinat
S’il vous plaît, ne postez pas de commentaire.
"Elles sont notre premier ennemi
Lorsqu'elles s'échappent des pâturages de l'ennui ..."
Rédigé par : Dominique | 04 février 2012 à 01:44
Dominique est un expert... il connaitrait même "l'oeil de biche"...
Rédigé par : adamastor | 04 février 2012 à 11:48
bon, il y a quand même des commentaires, le mien ( et ça n'intéressera probablement personne) et que cette poésie me ramène à ma onzième, en...1958, c'était hier, je m'y vois vraiment!
Rédigé par : BB84 | 04 février 2012 à 15:53
correction, j'ai honte: le mien (...) est, pas et.
Rédigé par : BB84 | 04 février 2012 à 15:55
@ BB84: c'était hier ?
" ...
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
..."
Jean Ferrat in "Nous dormirons ensemble"
@ Adamastor:
damned j'ai oublié "en riant" dans "Lorsqu'elles s'échappent ..."
Rédigé par : Dominique | 05 février 2012 à 01:06
@dominique. Exact. Avec l'oeil de biche je tentais une correlation avec la clinique du point G... pour hommes!
Rédigé par : adamastor | 06 février 2012 à 23:15