J’ai eu toutes les peines du monde à trouver en plein Paris un endroit où faire faire des photos d’identité. Tous les photomatons ont disparu. Celui du métro, celui du Monoprix, celui de la poste. Et avec eux bien sûr les modèles qui me laissaient déjà perplexe quand j’étais enfant : les amoureux enlacés qui s’étaient empilés sur le siège pivotant, le fier à bras qui montrait ses muscles (il avait dû se déshabiller pour se prendre en photo mais où donc avait-il suspendu ses vêtements ?), les bébés dans les bras de leur mère. Toutes scènes hautement improbables à mes yeux juvéniles destinées à étendre l'utilisation des boîtes au-delà de la seule prise de photos officielles. Aujourd’hui à Paris on n’en est plus aux fantasmes. Quand on a dégotté un photographe qui fait le boulot on peut s’estimer heureux, à n’importe quel prix : sept euros pour six photos ou huit euros pour huit photos. Comme me l’a aimablement fait remarquer l’homme de l’art, cela dépend de si on a ou non un fan-club. J’ai choisi la formule à sept euros.
Ce manque de moyens de se faire faire des photos d'identité aurait-il un rapport avec la perte d'identité dont on parle tant? Serait-ce la faute des machines?...
Rédigé par : adamastor | 10 janvier 2012 à 01:46
Ou de la faute aux matons ?
Rédigé par : Dominique | 10 janvier 2012 à 09:07
Curieux, je connais au moins trois de ces ustensiles dans mon coin. Vous n'avez pas eu de chance.
Rédigé par : Le Nain | 10 janvier 2012 à 10:05
Ce n'est pas cher à Paris, en Provence les 4 photos sont 8 euros.
Rédigé par : coco | 10 janvier 2012 à 20:29
Il ya des "photomaton" à la station de métro "Trocadéro" (entrée par l'avenue Kléber) et au Monoprix de la place Jean Lorrain.
Je pense que l'adjectif "improbable" est à prendre ici dans le sens dérivé, emprunté à l'anglais (comme "soutenable", "agenda", "implémenté", ...), d'inattendu, au lieu de peu probable.
Rédigé par : Terreaux | 10 janvier 2012 à 22:38