C'est la crise

La semaine dernière, Le Parisien s’émouvait de ce que de nombreuses familles devraient cette année tirer un trait sur les sports d’hiver. Les vacances à la neige sont en effet un impératif existentiel. Un reportage de M6 ou de W9, peu importe, signalait récemment que certains enfants (d’origine modeste selon mon délit de faciès) n’auraient pas comme d’habitude trois ou quatre cadeaux de la part de leurs parents ou au contraire les auraient tout de même malgré la dureté des temps. Lorsque j’étais enfant, le cadeau de Noël de mes petites camarades de l’école du coin consistait généralement en un vêtement neuf (chaussures, manteau, etc.). Quant à moi, je trouvais un présent dans mes souliers. Je me souviens parfaitement d’une paire de patins à roulettes et d’un jeu de construction. La commande faisait l’objet de semaines d’hésitations, d’éliminations, de sélections. Pas question de se tromper. Cela se passait dans le courant de ce qu’on a appelé par la suite Les trente glorieuses.

Comments

[Rédigé par : adamastor]

Les pauvres petits... D'ici à ce que les "racketteurs" des stations de sports d'hiver se déclarent sinistrés pour obtenir des subventions, il n'y a pas loin!

[Rédigé par : Le Nain]

Ma grand-mère, c'était une orange, mais c'était avant 1914.

[Rédigé par : Grincheux Grave]

Mais maintenant que nous sommes dans les 30 Piteuses, les enfants reçoivent parfois chacun pour 500 euros de cadeaux, et cela à la Montagne au ski, à 2500 euros la semaine pour une famille, soit 2 smics. Vive la crise (la plus grave depuis 1929) et vive les 30 Piteuses. On en redemande. Y aura-t-il assez d'huîtres cette année, demandent les journaux télévisés, en ajoutant que l'huître est cette année plus chère de +30% à +50%. Essayez de comprendre.

[Rédigé par : Dominique]

Adamastor:
cela m'amuse toujours, m'irrite souvent, lorsque des professionnels du tourisme se plaignent lors d'une mauvaise saison, oubliant de citer les bonnes qui leurs ont permis de s'en mettre plein les fouilles !...