Eh oui, c’est lamentable mais même moi ai succombé au politiquement correct. J’ai effacé la note que j’avais publiée samedi dernier. Je me suis dit que j’y allais fort et que j’allais encore me faire des ennemis ou à tous le moins m’attirer des reproches. Et comme la plupart des gens je n’aime pas me faire engueuler. Il s’agissait du meurtre de Samir (comment, vous ne savez pas qui est Samir ?) criblé de balles en pleine rue à Toulouse, crime qui relevait probablement du règlement de compte entre voyous. Notre homme, en effet, sortait de prison où il avait purgé une peine pour violences, extorsion, vol, dégradations, outrage et usage de stupéfiants. J’osais dire que sa disparition ne me faisait pas pleurer. Et puis, quelques heures après la publication est venu le remord : ce n’est pas bien de ne pas faire de cas de la mort de quelqu’un, fût-ce d’un vaurien. Dans notre société déchristianisée, tout le monde à droit à la rédemption, surtout les morts. Après tout, ce n’était peut-être pas de sa faute à Samir s’il était sorti du droit chemin. Encore un gentil qui était devenu méchant contre son gré, etc. Voilà comment on nivelle la pensée d’une société. La semaine dernière j’écoutais Eric Zemmour redire son inlassable combat contre la langue de bois et la pensée préformatée. Notre époque est terrible, nous sommes nous-mêmes nos propres censeurs. Mais le plus effrayant est le lavage des jeunes cerveaux. Je le constate régulièrement dans la bouche de mes petits-fils. Ils sont radicalement endoctrinés (démocratie, droits de l’homme, écologie). Même le catéchisme de l’Eglise catholique n’y allait pas aussi fort dans les années 50.
Bah, moi qui suis très peu politiquement correct, je dis que ce n'est pas une grande perte.
Mais je constate que la pègre n'a toujours pas mis au goût du jour son code pénal, la peine de mort n'est toujours pas abolie et les remises de peine n'existent pas encore.
Comme quoi le formatage des jeunes esprits ne fonctionne pas de façon systématique.
Rédigé par : Le Nain | 29 novembre 2011 à 08:00