J’adhère à une association non confessionnelle. Je remarque que dans les débats les membres athées n’hésitent pas à revendiquer leur positionnement. Quant à moi, catholique primaire, je me garde bien de faire le moindre commentaire au cours des réunions formelles, groupes de parole notamment. A l’occasion d’une conversation en tête-à-tête, je peux naturellement faire état de ma foi pour expliquer mon point de vue mais sans jamais rejeter celui de mon interlocuteur qui est libre de penser ce qu’il veut. Pourtant se déclarer athée c’est aussi confesser une religion en négatif. Donc, dans le cadre institutionnel d'un milieu non confessionnel, on ne devrait pas parler de son athéisme pas plus que de son christianisme, de son judaïsme, de son ilsam(isme ?), de son bouddhisme ou encore de son chamanisme. Le problème est évidemment que, l’homme n’étant pas qu’un animal, la question spirituelle ne peut être toujours tue et qu’elle émerge pour ainsi dire fatalement. C’est là qu’intervient une autre invention humaine, la tolérance (pas celle des maisons de).
Grain de poivre
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