Il semblerait que dans notre douce patrie l’automne donne le signal de la saison du loto. Pas le loto du bar-tabac-pmu, non, le loto qui rassemble du monde autour de petites cartes numérotées qu’il faut remplir avec des jetons également numérotés. On ne dira jamais assez l’importance locale de ces soirées qui donnent aux agriculteurs dispersés, aux veuves esseulées et aux villageois sociables l’occasion non seulement de passer un bon moment, mais aussi de rentrer à la maison avec un jambon, une bonne bouteille ou encore un service à café. Et quand on saura que le loto des majorettes aura lieu à la salle paroissiale et celui du club du troisième âge impasse des Ecoles, on sera rassuré en cette époque réputée individualiste sur la solidité du tissu social.
Grain de poivre
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