Il était touchant l’autre jour Jean-Louis Courjault à la télé pour la présentation du livre qu’il sort pour mettre les choses au point à propos de ses bébés congelés. Vraiment, un tel amour conjugal ça ne court pas les rues. Il aime Véronique en dépit des crimes qu’elle a commis. Et ceux qui ont dit du mal d’eux sont des méchants. Ils n’imaginent pas les dégâts que ça a pu faire sur leurs enfants qui bien sûr à l’école. J’avoue que sur le moment je l’ai suivi tellement il était naturel, convaincu et convainquant. Mais quand même, il faut être particulièrement inconscient pour s’exhiber en public et se poser quasiment en victime. Et puis il y a Bertrand Cantat. Là c’est autre chose puisque c’est lui le meurtrier. Qu’à cela ne tienne, il remonte sur scène et ne rêve que de faire revivre Noir Désir (à défaut de sa femme). Non que je dénie à quiconque le droit de refaire sa vie une fois la peine effectuée, la faute payée. Mais quand on a défrayé la chronique dans des affaires de meurtre, on ne joue pas les vedettes. C’est indécent.
Grain de poivre
Est-ce que le problème de ces messieurs ne serait pas d'être complètement fauchés ? Ce pourrait être une bonne clé pour comprendre leurs exhibitions.
Rédigé par : Elle 50 | 05 octobre 2010 à 09:53
Quand la faute est un meurtre, est-elle jamais "payée" ? Il n'y a guère que le repentir qui permette de l'adoucir, voire de la transcender. Mais c'est un concept dont on n'entend pas souvent parler de la part de ceux qui déclarent, ou dont l'entourage déclare, qu'ils se sont acquittés de leur dette envers la société.
Rédigé par : Ainay | 06 octobre 2010 à 22:30