Après le
tremblement de terre à Haïti, le séisme au Chili et la tempête en Charente, la
règle de proximité se vérifie : plus c'est près, plus ça nous touche. Qui d’ailleurs pourrait se désintéresser de nos
compatriotes ? Mais sans la tempête, la catastrophe chilienne aurait fait
les gros titres. Les médias ne la mentionnent même plus. Et puis, comme les
Chiliens ont l’air de se débrouiller, inutile de les plaindre. Avec les
Haïtiens abandonnés par des dirigeants ectoplasmiques et pas soumis à la
concurrence d’une autre tragédie on a pu se lamenter et pisser de la copie
pendant quinze jours. Maintenant qu’ils pataugent dans la boue, plus personne n’en
parle. L’actualité est amorale.
Grain de poivre
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