Vraiment plaisant Yves Calvi hier
soir sur « Mots croisés ». L’animateur du magazine mettait en doute l’indépendance
des procureurs vis-à-vis du pouvoir politique. Son inquiétude était d’autant
plus grande, et il était en cela sur la même longueur d’ondes qu’Elisabeth Guigou,
ancien ministre socialiste de la Justice, et Evelyne Sire-Marin, vice-président
du tribunal de grande instance de Paris, que le juge d’instruction supposé
indépendant, lui, (mais qui doit cependant obéir au parquet) va être supprimé au profit du procureur. On
va, c’est sûr, assister avec la réforme en cours à une mainmise totale de l’exécutif
sur le judiciaire. Les procureurs, en effet, sont des hommes et en tant que tels ont des faiblesses : comment ne pas succomber aux pressions même muettes du pouvoir si on tient à son avancement ? Je passe sur l'opprobre jeté gratuitement et allègrement sur des magistrats assermentés. Mais quand on
voit comment Yves Calvi et ses petits camarades de France Télévision et de
Radio France, médias d'Etat, tapent à longueur d’antenne sur le gouvernement, on peut être
rassuré sur la liberté et l'indépendance des procureurs.
Grain de poivre
Le procureur n'est pas libre, il doit suivre les recommandations de sa hierarchie (le Ministre de la Justice peut lui dicter sa conduite). Le juge est indépedant, nul ne peut dicter sa conduite et c'est pour cela que le juge d'instruction disparait.
Le ministère public sera l'accusation et l'instruction, cela ressemble beaucoup au système de la monarchie absolue où la Justice égalitaire n'était une utopie. Aussi dans l'avenir, la pression politique sera forte, renforcée par les média lors d'un certain type de faits et de présumés coupable.
Bonne journée
Rédigé par : Helene | 09 février 2010 à 14:44
Commun échapper au nouvel ordre mondial où les médias sont "les dieux"?
Rédigé par : cruella | 09 février 2010 à 14:54
Hélène, je n'aurais pas su si bien dire !
Rédigé par : Caritate | 09 février 2010 à 20:02