A
Nice les enfants de moins de treize ans ne peuvent plus circuler la nuit après
23 h les mardi, vendredi et samedi soir, ni pendant les vacances scolaires.
Pauvres chéris! C’est, clament en chœur nos élites gauchisantes, dont le
président de la principale association nationale de parents d’élèves, une
atteinte à leurs droits fondamentaux. Parce que, bien sûr, ces messieurs-dames
laissent vaguer leur progéniture à pas d’heure. Déjà, il y a quelques années,
Ségolène Royal, en charge de je ne sais plus quel secrétariat d’Etat qui avait
à voir avec la famille et les enfants, s’était insurgée contre l’arrêté qu’un
maire d’une commune difficile avait également pris dans ce sens. Les
petits Hollande n’en doutons pas ont fait leurs classes dans la nuit et dans
la rue.
Personne ne songe que cette mesure est faite pour protéger les enfants. Il ne faudra pas s’étonner si les jeunes vagabonds sont la proie de voyous avant de le devenir eux-mêmes. Mais bien sûr ce sera la faute aux fascistes liberticides.
Grain de poivre
On dit souvent : "Mais que fait la police ?". Ici, je dirais : "Mais que font les parents ?".
Rédigé par : Elle 50 | 07 décembre 2009 à 08:53