Dans les grèves et
querelles qui agitent l’Université, je ne comprends pas grand-chose sinon que de
petits groupes décidés une bonne fois pour toutes à être contre tout empêchent
leurs petits camarades et même leurs grands professeurs de tourner en rond.
Pour certains de ces derniers, c’est tant pis pour eux, ils ont soufflé sur les
braises et sont maintenant brûlés. Mais à ce train c’est l’année qui est
compromise. Il faudra redoubler. Imagine-t-on ce que ça va coûter ? Aux
familles qui se saignent pour les études des chers petits, aux étudiants eux-mêmes
qui attendront une année de plus pour prendre leur envol, aux étrangers trompés
sur la qualité des études en France, à l’Université tournée en ridicule par
tant de paresse et de médiocrité, aux contribuables enfin qui financent cette
mascarade. Je soupçonne le gouvernement de laisser pourrir la situation pour
ramasser la mise. Mais que font les étudiants qui disent vouloir travailler ?
Pourquoi se couchent-ils devant les terroristes ? Auraient-ils peur, et de
quoi ?
Grain de poivre
Un récent article du "Monde" observait, avec une objectivité rare eu égard à la ligne du journal, que la grève faisait des victimes parmi les étudiants qui travaillent pour payer leurs études et qui, dans l'impossibilité de rattraper les mois perdus, étaient condamnés à quitter l'université sans diplôme. Ce n'est guère plus glorieux pour les étudiants "Erasmus", conduits à perdre leur temps et à constater les déprédations multiples inconcevables dans leurs pays respectifs.
Rédigé par : 1ère A' | 11 avril 2009 à 23:24