L’été les villages pyrénéens sont, il faut bien l’avouer, assez peu engageants. L’austérité de leurs crépis gris et de leurs toits d’ardoises jette une profonde tristesse sur la luxuriance des verts des pâturages et des forêts. L’hiver, et surtout cette année où la neige descend très bas dans les vallées, ils sont comme enchantés. Les lignes architecturales sont révélées dans les dégradés de gris et les contrastes de noir et de blanc. Les bâtiments s’intègrent parfaitement dans le paysage. L’étrangère que je suis comprend enfin qu’on puisse les trouver beaux.
Grain de poivre
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