Le ministre de l’éducation nationale vient d’annoncer la
création de 5 000 postes de « médiateurs de la réussite » (rien
que ça) pour courir après les élèves qui font l’école buissonnière. S’il le
fait alors qu’il avait précédemment juré qu’il n’y aurait pas d’augmentation
des effectifs c’est qu’on doit sérieusement en avoir besoin. Ou alors on prend
ces 5 000 personnes sur d’autres qui partent. En tout cas, ça en dit long
sur l’état de déliquescence du système. On aura admiré au passage l’intitulé
ronflant du job. Là aussi on reste pantois : est-ce pour attirer les
candidats ou pour amadouer les élèves récalcitrants ?
Grain de poivre
Grain de poivre
Raisonnons par le contraire de l'absurde.
Pourquoi,puisque ce sont de nouveaux emplois qui vont être créés,ces médiateurs auraient-ils intérêt à se défoncer pour réussir dans leur mission,si cela devait faire rentrer tout le monde en classe?
Pour se voir licencier au terme de leur mission?
Alors,non,pas d'accord avec un tel raisonnement?
Autrement dit,une telle idée est d'avance vouée à l'échec,n'est-ce pas?
Ce ne serait pas,par hasard,une idée piquée à Ségolène,déjà honteusement copiée par Barack Obama mais qui n'a pas réussi,ce faisant,à perdre l'élection présidentielle américaine???
Rédigé par : dab | 22 janvier 2009 à 21:36
"Médiateur", c'est la tendance mode de l'époque passionnante que nous vivons. Dans une ville comme Creil, dans l'Oise, ils ont créé des jobs de Médiateurs d'autobus, dont la mission est d'assurer une interface conviviale fluide et ergonomique entre certains types de passagers (comprenez : des capuchards) et le reste de la population, y compris le conducteur. C'est pas beau, la mixité sociale à la française ?
Rédigé par : Grincheux Grave | 23 janvier 2009 à 14:14