Avec la crise nos concitoyens changent d’habitudes.
Ils deviennent économes. Par exemple, ils boivent l’eau du robinet au lieu de trimballer
des packs d’eau minérale. Ils remplissent leur lave-linge à ras bord,
privilégient les programmes basse température et ne mettent plus qu’une
demi-dose de lessive*. Toute sorte de comportements qui devraient plaire aux adeptes
de la croissance zéro ainsi qu’aux promoteurs de l’agriculture maîtrisée (cf
note d’hier) et du développement durable réunis. Ce serait donc une
retombée positive. Eh bien non. Parce que ça supprime des emplois d’embouteilleurs,
de transporteurs, de manutentionnaires, de caissières, d’ouvriers lessiviers,
etc. Et les mêmes voudraient à la fois moins de consommation et le maintien de
l’emploi. Les gens sont décidément difficiles.
Grain de poivre
Il paraît qu'on réduit aussi notre consommation de savon et de shampooing. C'est du propre !
Rédigé par : Caritate Libertas | 30 janvier 2009 à 17:32
...et bientôt on sera obligé de ranger nos dents sur une étagère, le "non pouvoir" d'achat oblige
Rédigé par : cruella | 01 février 2009 à 18:51
Si ces embouteilleurs, ces manutentionnaires, ou ces transporteurs étaient employés à planter des arbres (dont le bénéfice pour la planète est incalculable monétairement tant il est indispensable pour la survie de l'homme), à assurer un vrai service social, ou à devenir des agriculteurs raisonnés...l'argent serait mieux employé, non?
Rédigé par : Eaudela | 04 février 2009 à 11:38