Vu ce film de Depardon qui présente un tableau désespéré de la condition paysanne et désespérant des paysans. A part Raymond Privat, vieillard sec et disert de près de 90 ans qui s’exprime clairement et la jeune Amandine Valla qui malgré ses revers reste combative, quelle misère intellectuelle ! Est-ce la rudesse des conditions climatiques et géographiques de la Lozère, de la Haute-Saône, de la Haute-Loire et de l’Ardèche qui rendent les habitants mutiques et incapables d’émettre la moindre opinion ? Depardon aurait quand même pu nous montrer aussi des agriculteurs qui vivent normalement même quand ils habitent une ferme isolée au bout d’un chemin de plusieurs kilomètres qui ne dessert qu’elle. En tout cas, je sais de mes voisins gascons qui seraient horriblement vexés de voir la paysannerie ainsi exclusivement représentée.
Grain de poivre
Je n’ai pas vu le film et n’irai pas le voir.
Je n’ai pas de problème pour parler avec les paysans,je vis à la campagne,après avoir vécu trente ans en ville. Et je peux dire que ceux-ci sont plus futés que les citadins .
En Haute-Saône, l’honorable cinéaste aurait sans doute gagné à rencontrer ce paysan retraité qui reçut il y a trois ou quatre ans un PV pour stationnement interdit à Paris , à proximité de l’Étoile , avec son tracteur de cinquante ans (roulant au maximum à 20Kmh) .En réalité,il s’agissait du même numéro d’immatriculation, mais sous régime « CD » Corps Diplomatique!
Rédigé par : dab | 10 novembre 2008 à 23:09