Ingrid Betancourt s’attendait à avoir le Nobel de la paix. Elle a dû être déçue. Il faut une sacrée dose d’ego pour être si sûre de ses mérites et annoncer d’avance qu’on va tenir d’une conférence de presse à cette occasion.
Grain de poivre
Journaliste, conseil en communication institutionnelle. Cavalière. IEP Paris.
Il ne lui reste plus qu'à se faire inscrire sur la liste des Verts pour les prochaines européennes derrière Daniel Cohn -Bendit et Eva Joly
Rédigé par : dab | 11 octobre 2008 à 11:41
Le lobby, animé par Mélanie, qui a su si bien en appeler à l'opinion et mobiliser des présidents (qui pensaient en tirer un avantage de popularité) et des Etats (France, Suisse, Espagne, Venezuela, Colombie), se trouve maintenant désemparé et désoeuvré. Il n'a pas encore perdu tous ses réflexes, ni ses réseaux, et n'est pas parvenu à s'empêcher de s'agiter de nouveau.
Malgré l'estime que j'ai pour Ingrid, sa ténacité, son courage, sa foi - en dépit de l'inconscience délibérée qui l'a poussée à se livrer aux FARC, alors qu'elle se croyait invulnérable - je ne vois pas comment, après une légion d'honneur déjà bienveillante et généreuse, elle aurait pu prétendre au Nobel de la paix.
Rédigé par : 6ème A 6 | 11 octobre 2008 à 22:21