Mon ancienne boîte vient de déménager à Montreuil. Les bureaux, que je n’ai pas vus, sont paraît-il magnifiques, le personnel est ravi. De quoi me faire – presque – regretter de ne plus en faire partie. A un détail près. L’immeuble est desservi par la station de métro Robespierre, ce féroce précurseur des grandes purges régénératrices du XXe siècle. Heureusement que je n’ai pas à endurer tous les jours la mémoire de ce sinistre assassin. Ca m’aurait rendue malade, miné le moral, gâché la vie. J'en aurais peut-être démissionné. Et même mort ce monstre aurait gagné.
Grain de poivre
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