Je regardais hier soir « Faites entrer l’accusé »
sur l’affaire de Bruay-en-Artois. Pour les uns il fallait que le coupable soit
le notaire parce qu’il était notable. Pour les autres il ne fallait pas que le
coupable soit le notaire parce qu’il était notable.
C’est donc sur un faisceau de présomptions et des
déclarations embrouillées que Me L. a été mis en garde à vue puis
inculpé. Parmi ces présomptions, des comportements sexuels implicitement
qualifiés de douteux. Il allait aux putes, douteux. Il ne consommait pas
vraiment, douteux. Si tous les types dans cette situation devaient finir aux
assises, les tribunaux ne suffiraient jamais.
A l’autre bout de la chaîne sociale, et comme on l’a bien vu
dans l’affaire d’Outreau, appartenir au quart-monde est tout aussi dangereux.
Franchement, comment des gens qui vivent de manière si primitive ne
seraient-ils pas pires que des bêtes ? Normal qu’ils couchent collectivement
avec leurs gosses.
Bref, qu’on soit de la France d’en haut ou de celle d’en bas, on est douteux. Et si on est de la France du milieu ? Alors là, on est normal. Et si on affiche quelques comportements sexuels originaux on est branché. Du reste, on a intérêt si on ne veut pas être catalogué de ringard. Curieux…
Grain de poivre
On n' écrit pas " ...que le
notaire soit ", mais " ...
que le notaire fût ", con-
cordance des temps oblige .
Rédigé par : . | 27 septembre 2008 à 14:24
Dont acte. Personne n'est parfait.
Rédigé par : béatrice de fonclare | 28 septembre 2008 à 20:50