Est arrivée ce matin au courrier une offre adressée à Madame
et Monsieur mais surtout alléchante pour Monsieur. Quel homme n’a en effet rêvé
de disposer d’une assistante compétente, disponible, digne de confiance et
expérimentée ? Las, il s’avère que c’est tout bêtement une société de services
qui propose des prestations de secrétariat privé. Adieu les fantasmes…
Grain de poivre
Hélas, 100 fois hélas !
Les assistantes ont quasiment disparu des entreprises, remplacées par l'ordinateur personnel et le traitement de texte. On n'en trouve plus que chez les très hauts dirigeants, pour filtrer les appels, tenir l'agenda et les dossiers personnels, veiller à l'organisation des déplacements et des déjeuners. Monsieur, s'il est réaliste et connaît la vie de l'entreprise, n'a pas dû fantasmer avant d'ouvrir la lettre.
Rédigé par : 6ème A 6 | 27 mai 2008 à 23:32
Si les fantasmes sont bien de notre époque, les rêves ont du plomb dans l'aile. Entre les deux se cache l'innocence, elle est mal en point. Si tu connais le film, t'es dans le fantasme, si t'as encore à apprendre alors là, c'est le rêve ; non pas le pied , le rêve... Et s'il te reste à apprendre alors là, grave! Même quand on observe que le rêve est libre, et que le fantasme ne sert que des intérêts, les rêveurs n'ont pas la cote.
Naguère on rêvait debout et on se racontait ses rêves : la femme de Ponce Pilate par exemple et pas seulement à du produit moussant pour les mains.
Aujourd'hui, place à l'action. Sharon Stone, Freud, la direction artistique de la maison Aubade et bien d'autres n'ont pas sexualisé la société qui, Dieu merci pour notre perpétuation l'était déjà merci, mais se sont ingénié à tordre le cou de la petite innocence.
Rêver n'est plus un mode de communication, c'est simplement devenu une erreur.
Une assistante pour toi ? Non, mais tu rêves!
Rédigé par : Rêvé-pour-vous | 28 mai 2008 à 10:39