Aimé Césaire va bénéficier d’obsèques nationales pour avoir été, avec Léopold Senghor, le « chantre de la négritude ». Pourquoi pas, mais il va falloir trouver un poète de la blanchitude et un autre de la jaunitude à mettre en face. Faute de quoi cet hommage ne pourrait être interprété par les non-noirs que comme une discrimination raciste.
Grain de poivre
A l'exemple de Chirac (après l'accident d'avion au cours duquel périrent plusieurs dizaines de Français de ce DOM), dont on pouvait croire, ou espérer, qu'il aurait cherché à mieux se démarquer, le président va assister aux obsèques - nationales - du poète
martiniquais.
Césaire a eu des mots sévères à l'égard de la France (métropole), a professé des aspirations autonomistes dures, sans vouloir constater une évidence : l'autonomie ou, pire, l'indépendance serait une catastrophe pour nos concitoyens des Caraïbes, comme pour d'autres insulaires plus proches...
Rédigé par : 6ème A 6 | 19 avril 2008 à 23:17
Bien dit : Qu'est-ce qu'ils ont à nous bassiner avec la négritude, les journalistes ? D'un côté j'entends que ce n'est pas "correct" de faire sentir à un noir que c'est un nègre (et je suis d'accord), d'un autre j'entends les grands médias blablater sur le concept de négritude, qui outre que le concept est raciste, contient le mot nègre qui est archi banni, archi incorrect.
Rédigé par : Grincheux Grave | 23 avril 2008 à 12:59