Le gendre de Clara Rojas, la co-otage d’Ingrid Betancourt, qui devrait être libérée sous peu, a déclaré à la radio qu’il avait hâte de voir sa belle-mère. Ca en fait au moins un. Et indulgent en plus, puisqu’elle lui revient suitée d’un tout jeune beau-frère attrapé en captivité.
Grain de poivre
Le tout jeune beau-frère, Emmanuel, trois ans, est aussi d'ores et déjà considéré "comme de sa famille" par la mère de Clara Rojas qui attend son petit-fils avec impatience. Selon des sources autorisées, l'enfant n'aurait pas été "attrapé" mais conçu lors de relations consenties avec un guerillero qui risquait alors sa tête, ce genre de relations n'étant pas du tout autorisé avec les otages...
L'accueil - encore en devenir à l'heure où ces lignes sont écrites - réservé à l'enfant corroborerait donc les vers célèbres : "Lorsque l'enfant paraît...".
Si la libération est bien effective, reste le devenir propre d'Emmanuel : nombreux sont les psychologues qui affirment que tout se joue avant six ans. Elevé en grande partie par les guerilleros, - ce qui ne veut probablement pas dire sans affection -, à la spartiate, il ne connaît sans doute rien du monde "normal" et des relations qui règnent en famille, à l'école. Du haut de ses trois ans, comment va-t-il réagir ?
Rédigé par : Elle 50 | 30 décembre 2007 à 09:22
A Grain de Poivre et à Elle50
Pas si vite.Il ne faut pas rêver comme cela.
Les otages ne sont pas encore libérés et rien ne nous permet de croire qu’ils le seront.
Nous avons affaire à des révolutionnaires preneurs d’otages vivant ,depuis plus de quarante ans,de rapines et de rançons,sans oublier les multiples trafics et les complaisances dans les pays occidentaux parmi les milieux d‘extrême gauche.
En outre leur courroie de transmission aléatoire qu’est Hugo Chavez,qui sait tout et qui ne sait rien,qui est en contact avec les FARC et qui ne l’est pas,commence à nous amuser passablement avec ses reports revolving de rendez-vous chaque fois manqués,par la faute des autres,naturellement.
Il serait temps qu’un chef d’Etat « ami »,parmi ceux qui attendent des feu-folets lui signifie d’arrêter son manège,comme le roi Juan Carlos,s’était permis,le 10 novembre 2007 lors du sommet ibéro-latino-américano de Santiago (du Chili) ,alors que ce clown interrompait par ses esclandres,José Luis Rodriguez Zapatero,qui lui avait reproché de traiter son prédécesseur José Maria Aznar de « fasciste » ,de lui lancer,pointant son doigt en sa direction: « Pourquoi ne la bouclez-vous pas? »
Rédigé par : dab | 31 décembre 2007 à 15:08
Merci dab de votre commentaire. Il n'entrait pas dans mes propos d'exposer les actions des uns et des autres visant à faire "libérer" les otages : la diplomatie a des façons d'agir que je ne comprends pas toujours, et pour cause, la plupart des actions entreprises sont top secret... Je m'interrogeais juste sur le devenir d'un enfant né dans de pareilles conditions et là je ne rêve pas du tout !
Point numéro un comme vous le soulignez, attendons déjà sa libération...
Rédigé par : Elle 50 | 31 décembre 2007 à 18:28