D'abord toutes mes excuses : impossible de publier hier parce que je ne suis pas parvenue à me connecter. Comme j'avais préparé ma note du jour et que ça me chagrinait de ne pas la servir (j'ai horreur du gaspillage), je vous la livre ce soir. Ce qui me fait prendre cruellement conscience de la vitesse à laquelle l'actualité se démode. Aujourd'hui, l'important était d'éteindre la lumière de 19 h 55 à 20 h. On nous prend vraiment pour des idiots.
De nombreux professeurs, de gauche, refusent de lire à leurs
élèves la lettre de Guy Môquet comme la demande en a été faite par le
président de la République. Si l’initiative était venue d’un président
socialiste ou communiste, ces messieurs-dames auraient applaudi des deux mains.
En tout cas, voilà un bel exemple de désobéissance donné à la jeunesse. Que ces
enseignants-là n’aillent pas se plaindre après que leurs classes sont difficiles
à tenir. Mais passons.
Moi, il me semble, naïvement sans doute, que le choix de Guy
Môquet – beaucoup de jeunes gens ont été exécutés pendant et même après la
guerre lors de l’épuration et ont eux aussi écrit des lettres édifiantes – que
ce choix donc montre que tout Français quelles que soient ses convictions
politiques peut être un patriote. Mais l’amour de la patrie défrise
littéralement certains de nos « compatriotes ». C’est choquant. Comme
de voir des membres de l’équipe de France de rugby rester bouche cousue au
moment de chanter la Marseillaise.
Grain de poivre
"Aujourd'hui, l'important était d'éteindre la lumière de 19 h 55 à 20 h. On nous prend vraiment pour des idiots."
Hé oui,hélas!
Sommes-nous encore en France ou imitons nous,avec quarante ans de décalage, la Chine de Mao Tsé Toung des années soixante?
Rédigé par : dab | 23 octobre 2007 à 21:47